La médiation par l'animal

La médiation par l’animal, qu’est-ce que c’est ?

 

La médiation par l’animal, est tout comme d’autres supports de médiation sans doute mieux connus :

l’art thérapie ou la musico thérapie…, une carte de plus pour organiser des activités

d’éveil, éducatives ou thérapeutiques. 

C’est ici à travers l’animal, médiateur et complice de la relation d’aide,

que nous allons à la rencontre de la personne.

 

La médiation par l’animal est basée sur l’attrait que l’animal exerce auprès des personnes et sur sa capacité à les stimuler. L’animal permet de créer ou de faciliter la rencontre ou la relation d’aide.

Elle vise donc à mettre en contact des animaux familiers, spécifiquement éduqués, avec des personnes fragilisées (personnes souffrant de divers troubles, aussi bien physiques que cognitifs, psychologiques ou sociaux) afin de susciter des réactions positives.

 

La Patte Papouille fonde son approche sur la stimulation des sens et vise à solliciter, maintenir, ou améliorer les potentiels cognitif, moteur, psychosocial, et affectif des personnes

tout en leur apportant bien être, envie et plaisir.

 

Pourquoi parle-t-on de médiation par l’animal ?

 

Nous parlons de médiation, car l’animal devient agent transitionnel 

entre le participant et les professionnels.

En situation de médiation, nous parlons de relation triadique (Véronique Servais)

 

 

Pourquoi la relation à l’animal facilite la relation aux humains ?

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• Car la structure relationnelle de l’animal est simplifiée, il est spontané, il ne juge pas.

   

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• La communication avec l’animal peut être multi-canal sensoriel (visuel, auditif, kinesthésique, olfactif, gustatif) et permet à chacun d’entrer en relation avec ses propres moyens : par toucher/contact, par le regard mutuel…

   

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• La présence d’un animal permet de créer de nouvelles réalités où le déficit de langage n’est pas un obstacle à la relation gratifiante. L’animal est capable de réciprocité et d’affection, la personne entre dans une sphère intime avec lui.

   

 

• La relation à l’animal permet une grande variété de stimulations ; par son interactivité, il aide les personnes à entrer en contact avec leur environnement en stimulant les capacités d’attention, de mémoire, de concentration, en créant un but et une motivation pour les activités motrices. 

   

 

• L'animal est, selon Boris Cyrulnik, un merveilleux facteur de résilience. Aussi, de nombreuses d’observations ont souligné que les animaux peuvent répondre aux 5 compétences socles, définies par Hubert Montagner, permettant un bon développement affectif de la personne, et notamment de l’enfant, sur lesquelles nous pouvons construire les réactions bénéfiques par des renforcements positifs.

   

 

Les 5 compétences socles :

1. La personne doit être en situation de stimulation visuelle soutenue.

    

2. La personne ressent un élan à l’interaction, envie « d’aller vers ».

    

3. L’animal permet de s’identifier, se projeter (animal miroir) et favorise ainsi les comportements affiliatifs.

    

4. L’animal stimule l’organisation structurée et ciblée du geste.

    

5. Il favorise la capacité à reproduire, imiter

    

 

A qui s'adresse la médiation par l’animal ? 

 

La médiation par l’animal, présente des bénéfices pour des populations très variées, en adaptant les séances en fonction du caractère du (des) participant(s), de son âge, de son handicap, de sa pathologie et de sa motivation.

Elle peut également faire partie d’un projet de découverte ou d’animation.

 

La médiation par l’animal peut être un outil supplémentaire de travail chez des particuliers ou dans les institutions.

 

Ainsi la médiation peut être bénéfique :

 

• Aux enfants, adolescents, adultes atteints de déficience intellectuelle, handicap psychique ou mental, autisme, psychose, trouble du comportement, hyperactivité, difficultés motrices, troubles d'organisation spatio-temporelle, introversion, dépendance, dépression, ainsi que pour les personnes âgées ou atteintes d'une démence de type Alzheimer.

   

 

 

• Aux enfants, qu'ils soient introvertis, timides, se dévalorisant ou ayant une mauvaise estime d'eux-mêmes, aux enfants violents à l'école ou hyperactifs les séances peuvent les aider à verbaliser leurs émotions, leurs angoisses, à canaliser l'énergie et à travailler la notion de respect de l'autre (animal ou humain), de communication sans violence, de retravailler des vécus traumatiques, ou des choses ne s'étant pas jouées lors de la petite enfance...

   

 

• Elle peut aussi accompagner les enfants ayant des phobies, en travaillant de façon adaptée, à leur rythme, pour reprendre confiance en eux et en l'animal.

   

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Les séances peuvent donc être envisagées dans les institutions telles que :

 

FAM, MAS, ITEP, IME, MECS, Foyers de vie, Hôpitaux de jour, Maisons de retraite, Centres d'hébergement et de réinsertion social, Ecoles, Centres de loisirs, Crèches, RAM... etc.

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Où directement chez vous.